vendredi 29 décembre 2017

2ème VTT Nocturne du CTH VTT 2017 - 27/12/2017

Suite au succès de la nocturne 2016, nous avons décidé de renouveler l'expérience et cette année, nous avons ouvert la sortie à des personnes extérieures au club pour en faire la promotion. J'ai cru comprendre que c'était une réussite. En effet, nous étions 10 VTTistes du club et 11 personnes extérieures.

Nous avions donner rendez-vous à tout le monde pour un départ à 18h00 du local de la guerche aux Herbiers. Beaucoup sont arrivés vers 17h45 et les dernier vers 18h10. C'était l'occasion alors de faire connaissance avec les invités de la soirée. Vers 18h20, nous avons fait la photo traditionnelle avant le départ. Vers 18h25, nous sommes alors partis avec nos montures et éclairages pour un parcours d'une trentaine de kilomètre.

Il faisait froid, entre 5 et 7 degrés, mais une ambiance chaleureuse nous réchauffait... peut-être aussi les coups de pédale :-) Surtout lorsqu'on a commencé les premières ascensions vers l'ormeau. Ce fut le moment des difficultés pour certain. Le groupe s'est alors réduit de 2 personnes. Ils étaient tout de même très content d'être venue et souhaite revenir ! Nous avons alors filé vers le chaffeau pour réaliser une descente à toute vitesse dans le noir : sensation garantie lorsque vous y voyait moins et que la vitesse semble décuplée !

Arrivé en bas des alouettes, nous nous sommes engagé dans une remonté vers la chapelle par la voie de gauche. Pour une moitié du groupe, nous sommes redescendu par les marches. Le noir semble aidé à passer les obstacles car j'ai descendu les marches les plus hautes (à la fin de la descente) sans faire de chute (avec une petit frayeur tout de même). La remonté vers la chapelle s'est faite alors par la voie de droite.

En haut, nous attendez alors notre vise-président, Guy-Marie pour un accueil chaleureux avec un vin chaud préparé par Jérôme (qui roulait avec nous).

Après 10 minutes de pause, nous sommes repartis dans la maha. Ce fut alors l'occasion pour nous de descendre des chemins très raid. Dans le noir, adrénaline garantie !!! Puis, nous avons eu l'idée folle de remonté le MUR, dans le noir, avec des feuilles bien humide, et dans le froid. Malgré cela, 3 riders ont réussit faire l'ascension. Bravo à eux !

Le temps était venu de sortie de la maha, direction la méhancier puis le terrain de motocross. Le plus dur était derrière nous. Nous avons filé vers le bois vert qui était plus humide qu'au mois de novembre... il fallait bien salir les vélos tout de même. ;-) Nous sommes rentré ensuite sur les Herbiers pour un collation avec le groupe.

Tout le monde avait le sourire. Nous nous sommes restauré alors tous ensemble autour d'un verre de vin chaud bien mérité !

Merci à tous les participants pour cette super soirée sportive et conviviale !

Sportivement,
Kévin

PS  : Voilà la vidéo de notre 2ème VTT Nocturne du Club :

Merci à tous

samedi 16 décembre 2017

Rando VTT dans le massif des Albères (Pyrénées Orientales) le 3 Novembre 2017



Rien de tel pour découvrir un territoire que d’emprunter les chemins du cru. C’est d’autant plus vrai dans l’arrière pays de la Côte Vermeille : le vignoble de Banyuls et de Collioure. Des vignes donc, mais aussi des pins, des chênes lièges, des oliviers, des figuiers de barbarie…
A l’occasion d’une sortie 2 jours auparavant (un aller-retour entre Banyuls et le « Col des Gascons »), je réalise toutefois qu’il va falloir revoir mes prétentions à la baisse. En effet sur une carte IGN tous les sentiers sont tentants. Et plus les courbes de niveau sont rapprochées, plus on se dit qu’on va se régaler en descente… sauf qu’à porter son vélo ¼ du temps sur le dos en côte, on se lasse vite ! Ainsi, 300m d’ascension sur 2,9km de long, c’est un peu raide. Et en descente ce n’est guère mieux : avec une fourche de 80mm à l’avant et sur un terrain garni de pierres sèches instables (murets écroulés des parcelles de vignes), ça rebondi dans tous les sens !
Aussi pour la sortie matinale, je choisi d’emprunter des sentiers vignerons larges (2 traits sur l’IGN) pour ne pas me casser la binette dans des ravins ou bien ne pas se retrouver face à des « murs » en côte.
Départ 7h20 pour une ballade panoramique dans l’arrière pays banyulenc. Je suis à 115m d’altitude légèrement en dessous de la chapelle de « Notre Dame de la Salette ». Vue sur la baie de Banyuls.
 

NOTRE DAME DE LA SALETTE VEILLANT SUR BANYULS
Première descente raide (quasiment jusqu’au niveau de la mer !) en 1,5 km de distance. Dans la ville je prends à droite dans le quartier du « Puig Del Mas ». C’est le début de l’ascension vers le « Col del Bast » (km7, alt139). C’est une route goudronnée qui fera donc office d’échauffement. Mais mieux vaut la parcourir en VTT étant donné l’état de la chaussée. Une fois effectué le 1er tour d’un vallon viticole (il y en aura tant et tant d’autres au cours de cette sortie), on redescend au km11 au musée « Aristide Maillol » (un sculpteur local) en fond de vallée.
Là on tourne à gauche et en passant devant le « Mas Xatard » (chais de l’excellente cave du Clos St Sébastien). On prend une de ces fameuses pistes pleines de caillasse que seul les pick up des exploitants empruntent… et on monte par le « Col de la Martina » jusqu’à la frontière espagnole au « Col de Banyuls » (km21,5 et alt360). Quelques plaques apposées y racontent l’histoire de ce point de passage des républicains espagnols fuyant le franquisme.



 COL DE BANYULS, VERSANT FRANÇAIS A GAUCHE.
 
Ensuite encore et toujours de la piste forestière vers le « Col de Vallauria » km28 alt438m. Là m’attend une jolie descente en lacets (pas de goudron ce coup-ci) !
 COL DE VALLAURIA ET SA DESCENTE VERSANT NORD.
Au fond du vallon rocailleux (tout est assez rocailleux par ici) coule « El Ravanel ». Et se dresse quelques maisons surprenantes d’un hameau du bout du monde prénommé « El Rimbau ». Je resterai bien contemplatif, mais le tour du massif de la « Tour Madeloc » entrepris à partir du « Col de Vallauria » (en faisant le choix de ne pas revenir au plus court par le « Col des Gascons »), m’oblige à continuer de pédaler.
La route va (de nouveau) s’élever pour passer par le « Col d’en Calvo » (km35,5), le « Col de la Serra » (km37,5), le « Col de Mollo » (km39) et un dernier coup de rein pour s’arrêter au pied de l’ascension finale vers la « Tour Madeloc » (point culminant du circuit avec 453m d’altitude au km41,5).
 TOUR MADELOC
Arrivé là je suis cramé et gros dilemme : soit j’ai le choix de rentrer une nouvelle fois par le Col des Gascons (je connais déjà la descente effectuée l’avant-veille) soit je rallonge encore d’une boucle. Mais une descente de 430m de dénivelé sur 4km de long m’attend de ce côté-là, et c’est trop tentant de faire fumer les plaquettes de frein! A mi-pente je passe devant la Batterie fortifiée de la Galline et tout en bas j’arrive au village de Cosprons (km47).
 DESCENTE DE LA TOUR VERS LA BATTERIE DE LA GALLINE, CA ZIG ZAG !
Enfin retour vers Banyuls par une route à lacets au milieu des exploitations (vinaigrerie de la Guinelle, cellier des Templiers, centre équestre…). Une pente finale à 15% finira d’achever le vététiste au 54ème et dernier km.
Bilan : 4h23 d’efforts, 2560m de dénivelé, 12,4km/h de moyenne avec les pauses, des paysages enchanteurs, un terrain minéral à souhait, mer et montagne, culture et terroir, pas de technique du tout vous pouvez y aller avec femme et enfants, bref la boucle idéale pour le VTT-touriste (le terme reste encore à inventer :-). Le tracé mériterait néanmoins d’être retouché (avec un vététiste du coin?) pour éviter un peu plus les portions goudronnées. Elles représentent quasiment 30km sur les 54 totaux (ce sont néanmoins pour moitié des voies de dessertes agricoles sans circulation et pittoresques).
Nicolas C.

dimanche 12 novembre 2017

Rando de la fressure Ardelay - 12/11/2017

Nous sommes 12 ce dimanche matin pour la traditionnelle Rando de la fressure, organisé par le Comité des fêtes d'Ardelay. Nous prenons le départ un peu d'altitude vers le château d'eau du Chaffaud (photo).
On repart sur les circuits en direction du Puy du Fou et pour atteindre le 1er ravito au pied du bois des Jarries, avec 17km au compteur. On prend des forces pour les 6 km qui nous attendent dans le bois 😃.
On remonte vers l'Epaud pour trouver plus loin au 30ème km le 2ème ravito en musique à "la Proutière".
On file sur une fin roulante jusqu'aux chemins du Boupère et de St Paul en Pareds avant de retrouver la barquette de fressure aux Herbiers...
Bilan 50km et D+800m

dimanche 29 octobre 2017

Rando Mortagnaise - 29/10/17

Nous sommes 8 ce matin à partir faire cette Mortagnaise 2017. Heureusement une petite boucle est annoncée à l'inscription pour rallonger le kilométrage de l'affiche 17-37km.
Toutefois, l'allure de chacun nous a vite séparer en plusieurs groupe et circuits.

Le début de parcours nous emmène vers Evrunes et les bords de Sèvre. L'option arrive cette boucle du Longeron qui passe par la "Filature Gallard" et "Quatres Moulines".
Le parcours après le premier ravito est sans grande difficulté et le 2ème ravito est vite arrivé (moins de 10 km après le 1er).
On passe par la Verrie et une bonne partie de la Coulée Verte pour redescendre aux bords de Sèvre. 5km avant l'arrivée, on retrouve une partie du groupe (photo) au niveau de la boucle dans le bois.


Le retour vers Mortagne se fait en restant en bas et aux bords de la Sèvre.
Bilan 46km et D+800m
Antoine

dimanche 8 octobre 2017

Randonnée des Pingouins à Beaurepaire - 08/10/17

Pendant qu'un de nous fait la Rando Vins et Champignons à Saumur ce matin, nous sommes 7 à faire la Randonnée des Pingouins chez nos voisins de Beaurepaire.
Nous partons vers 8h avec un ciel bien gris, on quitte Beaurepaire par des chemins en prenant la direction des Alouettes. On aura seulement le droit de longer la Maha par le sud... avant d'arriver au 1er ravito au parking des Alouettes, avec un bon brouillard !   
Le 2ème terrain de jeu annoncé est aux Jarries. On y va en montant au château d'eau et en filant vers le Puy du Fou. On longe la rocade bitumée 😢 des Epesses pour arriver à la montée de pierres. Cette montée sera la seule à prendre ici... Le 2ème ravito se trouve à St Mars. On ne traine pas avec la pluie qui démarre. Bruno décide de faire le grand circuit de 64km. Le retour pour nous du 50km passe derrière la Gare des Epesses et par la ville des Herbiers. On termine vers Beaurepaire sur des chemins de remembrement roulant (à plus de 30km/h). 
Arrivée à la salle de Beaurepaire pour prendre notre sandwich et une boisson. Bilan 52km et D+700m, bravo à Antonin qui a tenu l'allure : une rando rapide pour rentrer pas tard !
 Antoine

lundi 18 septembre 2017

Randonnée de La Verrie - 17/09/2017

Malgré la pluie tombée à 6h, nous sommes bien décidés, avec Nico, d'aller faire la 26ème randonnée de la coulée verte à la Verrie.
Nous partons dès 8h, ce qui nous vaudra de prendre un peu de pluie.
Les portions sont variées entre chemins et champs privés. 😃
La boucle du 45 km nous amène sur St Laurent sur Sèvre et Barbin. 
Une randonnée bien agréable même si la pluie a rendu quelques rochers et racines glissantes...
Bilan : 46km et D+900m
Antoine

vendredi 15 septembre 2017

Les Roc'h des Monts d'Arrée - 19ème édition


Clocher Saint-Michel-Mont-Mercure

    Au mois de janvier, lorsque les inscriptions se sont ouverte, nous n'avons pas hésité à nous inscrire pour parcourir les massifs du parc régional d’Armorique. Comme à notre habitude, voulant optimiser le rapport distance VTT / distance voiture, nous nous sommes évidement inscrits sur le plus grand parcours, soit 120 km tout de même en une journée. C'était évidemment, sans se douter du temps que nous allions avoir.


Cet été, tout le monde s'est mis à l’entraînement, même ceux qui n'avaient pas roulé de l’hiver (Tortu et moi par exemple). Il y avait 2 écoles, ceux qui avaient le temps et les autres. Pour les personnes avec peu de temps, c'était du fractionné dans les alouettes ou dans les jarries. Pour les autres, c'était de nombreuses sorties de plus de 50km. Il y en a même qui sont partis en vacances à la montagne pour travailler leur condition.


Nous étions 12 à partir en week-end VTT et c'est Jean-Charles qui organisa le voyage et trouva 2 camping-cars pour 9 d'entre nous, tandis que les 3 autres partaient avec une caravane.

Nous avons fait le voyage sous la pluie et cela s’annonçait pas terrible pour le lendemain d'après la météo.



Une fois installé sur place, nous avons rapidement été chercher les plaques pour nos inscriptions et nous avons vu l'arrivé des coureurs du ROC'H & BOSSES. Ils étaient recouverts de boue. Cela annonçait la couleur.

Nous sommes alors rentrés préparer nos vélos pour le lendemain pour certain et prendre le verre de l'amitié pour d'autres ;-).

Le soir, sans surprise, nous avons mangé des pâtes... il paraît que c'est bien pour avoir des forces le lendemain ! ;-) Nous nous sommes couché tôt, avec l'impatience d'y aller.

6h30, le réveille sonna mais nous étions presque tous en train de sortir du lit avant, l'envie de rouler et aussi un peu de stresse je pense. Très rapidement, tout le monde avait mangé un petit truc et enfilé les tenues.

7h15, nous partions pour le départ. Une foule de VTT faisait de même. Tout le monde se pressait pour se mettre sur le départ. Nous sommes arrivés près de notre zone de départ. 7h30, c'était le 1er départ pour le 120 km. Nous avancions pour nous aligner sur le départ à notre tour. 7h33, nous mettions en marche les GPS pour enregistrer nos exploits. 7h34, on entendait l'annonce du beau temps le matin. 7h34 et 30 secondes, l'annonce du mauvais temps l'après-midi. 7h35, l'annonce du départ ! ça y est, on pouvait partir. Il y avait une sorte de délivrance, on a bien pris le départ et sans encombre. Reste plus qu'à rouler et se faire plaisir !



Nous sommes partis rapidement pour certains et plus modestement pour les autres (les diesels comme on dit). Il y a avait foule sur les chemins et il fallait se faufiler entre les randonneurs pour ceux qui allaient plus vite. Nous nous sommes tous attendus au premier ravito à environ 17 km 18 km pour discuter de nos premières sensations, à savoir, le sol était humide mais le temps agréable !

 
Nous sommes alors repartis franchir les ravitos. Les côtes se succédaient. C'était de grande côte souvent et de petit coup de cul parfois. En choisissant bien ses rapports, une bonne partie des chemins étaient pour le moment franchissable. Nous avons tout de même rencontré des descentes très boueuses. Il fallait être bon pilote pour éviter la chute à cause d'ornières qui emportaient le vélo tantôt à gauche, tantôt à droite. C'est ainsi que Pascal nous réalisa une magnifique chute et s'allongea littéralement dans une boue bien liquide.

12h45, nous étions arrivés au ravito 3, 51 km aux compteurs, avec une moyenne de 10 km/h en comptant les pauses. Nous avions compris qui serait difficile de faire 120 km dans la journée avec le temps menaçant qui arrivait pour la seconde moitié de la sortie. Nous avons pris le temps de manger et nous asseoir pour faire une vraie coupure. On avait des galettes à déguster ! 

13h30 environ, nous sommes repartis, en forme pour la plupart. Les kilomètres défilaient et le temps noircissait. Nous nous approchions du mont d'Arrée. Nous étions sur une ligne droite en faux plat montant avec le mont d'Arrée sur notre gauche. De petites pluies se faisaient sentir alors. Nous avons alors tourné à gauche, directement face au mont d'Arrée. Le chemin devenait alors plus raide et la pluie plus forte. Nous avons rejoint une route goudronnée pour la dernière partie de l’ascension. Nous nous sommes alors arrêté pour mettre nos imperméables. Le redémarrage se faisait alors avec un fort vent de face et la pluie. Enfin, nous sommes arrivés en haut. Nous avons alors pris une petite photo rapide et nous repartions.

Nous nous sommes alors élancés dans la descente. Les bourrasques de vent nous ont littéralement propulsé. Il fallait jouer du frein. Nous avons continué dans un chemin, au travers d'une végétation type garrigue. Cela commencé à être de plus en plus difficile avec beaucoup d'ornières rendues glissantes avec l'eau. Les chutes commençaient d'ailleurs à se multiplier.

Nous continuions alors en passant chemin, route et forêt sous la pluie drue qui ne s’arrêtait plus. Les chemins sont alors devenus boueux, très boueux. Certains sont devenus impraticable et des contournements par les champs étaient parfois mis en place.


70 km, nous arrivions à la boucle pour faire 120 km. Il était 15h30, la boucle était fermée par les organisateurs à cause de notre retard. A notre allure, nous serions arrivés vers 21h00. Nous avons donc filé vers le ravito suivant. Une côte interminable nous attendait. Un chemin traversant la végétation basse qui par temps sec était probablement un régal mais très difficile par nos conditions.

Ravito 5, 75 km, nous sortions enfin de ce chemin interminable. Il était proposé de rentrer par la route et c'était le sujet de discussion de beaucoup de monde. Continuer ou couper ? 30 km par les chemins, environ 3h00 ou 18 km par la route, 1h30 max. Nous avions tous froids. Nous étions complètement trempés. Il y avait beaucoup de fatigue pour certain. Le groupe s'est divisé en 2. 3 seulement continuaient.

Par les chemins, des singles pleins d'ornières glissantes nous attendaient encore. Les chutes continuaient pour certains. D'autres, grâce à des remontants repartaient en pleine forme. Nous sommes alors de nouveau arrivés au croisement d'une route et 2 d'entre nous avons pris la décision de rentrer par la route. 15 km tout de même pour 25 km par les chemins. Sam, le seul téméraire continua sur les chemins.


95 km, 17h30, 7h00 de déplacement, 1930m de dénivelé positif, nous étions alors arrivés à Huelgoat. Nous sommes montés sur le podium mais il n'y avait plus personne pour nous accueillir. Le temps avait fait partir tout le monde.

105 km, 19h30, Sam arrivait lui aussi, fier d'avoir était au bout sans prendre de raccourcis.


Le soir, on se retrouva tous pour faire un barbecue et refaire la course encore et encore autour de quelques bières bien méritées.




Sportivement,
Kévin.

 

lundi 21 août 2017

Ma première « ascension » en vélo…le col du Portet (à plus de 2200m, au départ de St Lary Soulan)




Eté 1985, c’était les vacances à Cauterets, j’avais mon vélo « demi-course » Motobécane, j’écoutais Live is Life avec mon Walkman… et j’ai voulu faire du vélo en montagne : vers le pont d’Espagne. Dès le premier lacet, c’était éprouvant, pas de souffle, pas la capacité à pédaler avec ce dénivelé Pyrénéens. STOP. J’ai pris toute la mesure des performances des coureurs cyclistes qui avalent les cols.

21 août 2017 : j’ai un peu d’expérience, 10 ans de VTT derrière moi. Me voilà à Saint Lary, pour courir le Grand Raid Pyrénéen. J’ai aussi mon VTT, cela peu servir pour aller chercher le pain ou pour me rendre au départ du Raid.

Me voilà aussi avec une envie de pédaler : un peu de recherche sur internet et je tombe sur un article qui présente le col du Portet (blog Jeanmimi) : le col Pyrénéen qu’il faut gravir de préférence en VTT, car la route n’existe qu’en partie sur les 8 derniers km.

Départ vers 8h du village vacances : mon VTT n’a même pas eu droit à un graissage, traversé de Saint Lary, puis voilà Vignec et cette redoutable ascension 9 à 10% pendant une quinzaine de km.
Mais la « pente » est plutôt régulière, cela permet de trouver le bon rythme : j’abandonne le plateau intermédiaire pour prendre le petit et un pignon du milieu : la chaine se fait silencieuse, signe d’une certaine efficacité. Au compteur, je vois ma vitesse moyenne : autour de 9km/h. Le souffle est bon, la relative fraicheur matinale est agréable. C’est les muscles de mes fessiers qui sont sollicités de manière inhabituelle : ça chauffe. C’est peut-être la conséquence de mon absence d’entrainement : moins de 500km depuis le début de l’année en vélo (mais plus de 1000km en course à pied !).

Chaque 1000 mètres, un panneau annonce le km suivant, l’altitude et le pourcentage… 9%, 8%, 10%

J’arrive au village de Soulan : premier vélo rencontré de la journée (et ce sera le seul dans la montée !). Se désaltérer, quelques photos, repartir.

 

Puis arrive le choix entre le Pla d’Adet et la route du col de Portet : je confirme, malgré l’annonce de 8km d’ascension avant le col.

Dès les premiers lacets, la route bitumeuse laisse sa place à une pseudo route caillouteuse sur une bonne parie de l’ascension. C’est long, les fessiers chauffent… je fais un arrêt pour faire une photo.


Des voitures me doublent et me laissent un nuage de poussière : le côté désagréable de cette « piste ». Puis j’aperçois la fin de l’ascension, cela donne du courage, un peu anxieux, j’aperçois le tunnel sombre de la fin du parcours : j’y arrive et m’engage derrière une voiture au milieu du bétail qui squat le tunnel pour sa fraicheur. Il fait noir, je n’ai pas d’éclairage… mais ce n’est pas long.



Puis le dernier lacet, piste caillouteuse et pente plus importante : arrivée au col. C’est moche : des voitures, des équipements pour les remontées mécaniques. La suite de la piste est interdite aux VTT.

Je m’éloigne pour me restaurer et faire quelques photos d’un peu plus haut : très joli panorama en s’éloignant du col.
 

Le retour est génial : à fond en VTT sur la piste, puis sur la route, des virages et des relances, des pointes à 70km/h avec mon vieux 26 pouces, des freinages appuyés mais sans risque. J’ai aussi doublé quelques voitures, mais ne le répétez pas. J’ai croisé quelques vélos.

Si vous aimez, la montagne et gravir des cols, le Portet, c’est dur, ludique… du plaisir. Le prochain défi sera peut-être d’enchainer plusieurs cols. ;-)




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Pat'